Sywhaîd
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 Song Dong-Mei

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Song Dong-Mei

Song Dong-Mei


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MessageSujet: Song Dong-Mei   Song Dong-Mei Icon_minitimeMer 1 Oct 2014 - 15:45

[Beck ici présente ! Un conseil, avant de lire cette fiche, lire le topic Fragments du Faubourg de Tommie. Ça n'a rien d'obligatoire mais c'est plus fun.]


Nom et Prénom : Song Dong-Mei

Age: 43 ans (née le 21 décembre 1970)

Origine : Née à Shanghai, en République Populaire de Chine.

Famille : Fille unique de Liang et Yan Mei Song, un couple de diplomates chinois. Elle n’a pas connu ses grands-parents mais a été très proche de son oncle, Tao Hu, le frère de sa mère. Son père et sa mère sont tous les deux décédés dans un accident d’avion quand elle avait dix-neuf ans, quant à Tao Hu il a mystérieusement disparu quand elle avait vingt-neuf ans.

Dong Mei s’est mariée à l’âge de vingt ans à un riche dignitaire soviétique, Mikhaïl Vsevolodovitch Kirillov, rencontré deux ans plus tôt lors d’un séjour diplomatique en URSS. Ils vécurent heureux pendant sept ans, sans avoir d’enfants, jusqu’à ce que Mikhaïl soit victime d’un accident sur un chantier qu’il visitait et fasse une chute de plus de quinze mètres. Il survécut miraculeusement mais est depuis plongé dans un profond coma.

Histoire : La mère de Dong Mei passa tout le temps de la grossesse à Shanghai : elle était de constitution fragile et il était hors de question qu’elle prenne l’avion. Son mari la rejoignit de toute urgence alors qu’elle était sur le point d’accoucher de Dong Mei, prématurée de deux mois.

Les incessants déplacements de son père offrirent à Dong Mei une enfance très riche mais ne lui offrirent pas la possibilité de se faire des amis avec qui elle puisse se vraiment se lier. Les relations tendues de la Chine avec le reste du monde mirent plusieurs fois la vie de la famille Song en danger. Ses parents essayaient au mieux de la tenir à l’écart de toutes ces choses d’adultes ; c’était sans compter sur le caractère tenace et observateur qui se développa très rapidement chez la petite. Elle tira de ces années une très grande maturité et un art du paraître à toute épreuve.

La scolarité de Dong Mei fut assurée par un précepteur qui voyageait avec la famille. Elle fut une excellente élève et obtint son benke, l’équivalent chinois du baccalauréat, à dix-sept ans. Elle suivit ensuite des cours de management de niveau universitaire par correspondance tout en continuant de suivre ses parents autour du monde. Leur mort la bouleversa : ils étaient pour ainsi dire les seules personnes qu’elle connaissait et elle se retrouvait totalement sans repères. Elle fut placée sous la tutelle de son oncle Tao Hu jusqu’à sa majorité et ils vécurent dans l’appartement de ses parents à Shanghai, où elle n’avait pas mis les pieds depuis sept ans. Lorsqu’elle s’estima suffisamment remise (et elle pouvait dire merci à Tao Hu qui avait été un soutien à toute épreuve), elle se battit pour entrer à l’université de Moscou, ville où elle avait déjà vécu et dont elle connaissait un peu la langue. Ce fut difficile, mais ses résultats finirent par convaincre et elle fut acceptée. Elle y resta un an et partit lorsqu’elle épousa Mikhaïl.

Mikhaïl et Dong Mei s’étaient retrouvés par hasard alors qu’il donnait une conférence à l’université sur la pérestroïka, reconstruction économique décidée par Gorbatchev. Amusée par cette coïncidence, Dong Mei s’était présentée à lui à la fin du cours et Mikhaïl, très impressionné par cette jeune chinoise qui étudiait si brillamment, l’invita à boire un verre. Ils se fréquentèrent pendant six mois avant de décider de se marier. Dong Mei décida de garder son propre nom de famille, par attachement à ses racines, et même s’il lui arriva de regretter ce choix par la suite elle ne le changea jamais.

De dix ans l’aîné de Dong Mei, Mikhaïl avait déjà réussi à mettre de côté un petit patrimoine et la chute de l’URSS fut pour lui une aubaine. N’ayant en vérité jamais été un grand fan du communisme, Il s’adapta très vite au marché capitaliste de l’Occident, se reconvertit dans la finance et devint rapidement l’un des oligarques les plus puissants de la Fédération de Russie. Il enseigna à Dong Mei tout ce qu’il savait de l’art de mener des affaires et demandait souvent son avis sur tel ou tel cas : la capacité d’analyse de sa femme faisait sa fierté et son admiration, même si elle ne plaisait pas à ses actionnaires les plus réactionnaires parce que trop chinoise et bien trop indépendante. De son côté, la jeune femme continuait à étudier sans relâche. Elle parlait désormais six langues (mandarin, cantonais, russe, anglais, français et allemand) et travaillait à ajouter l’espagnol à son palmarès. Le couple prospérait dans tous les domaines. Puis ce fut l’accident.

Pour faire de la publicité au nouveau bâtiment qu’il était en train de construire à Vladivostok, Mikhaïl décida d’en visiter le chantier, caméras à l’appui. Le plancher céda sous ses pieds. Personne d’autre ne fut blessé, et aucun défaut de construction ne put être décelé. Mikhaïl fut transporté en urgence dans le meilleur hôpital de Moscou, mais les médecins ne purent rien faire pour le tirer de son coma. A l’heure actuelle, il y est toujours. Et même s’il se réveille un jour, ce qui devient de moins en moins probable, les séquelles seraient sans doute terribles.

Dong Mei fut dévastée. Elle eut subitement l’impression de revivre tout ce qui l’avait déjà frappée auparavant. Elle resta au chevet de Mikhaïl pendant plusieurs semaines, avant de recevoir la visite de l’homme qui l’avait déjà aidée à surmonter plusieurs deuils : son oncle Tao Hu. Il lui permit de se rappeler qu’elle n’était plus une petite fille perdue : dix ans avaient passé, entre temps elle avait appris énormément de choses et il était temps de les mettre en pratique.

Ce fut Dong Mei qui prit les rênes des sociétés gérées par Mikhaïl. Elle les revendit toutes à prix d’or et ne tarda pas à fonder sa propre entreprise, Song Dynamics, à l’aide de collaborateurs recrutés sur quatre continents. Song Dynamics, spécialisé dans la gestion de capitaux, se tailla vite une part non négligeable dans le marché mondial. Mais ce succès eut un prix : les directeurs de sections, c'est-à-dire les collaborateurs les plus proches de Dong Mei, furent tous frappés par des tragédies dans les dix ans qui suivirent la création de la société : maladies, accidents, et même meurtres. Des enquêtes furent menées avec la coopération de Dong Mei mais aucune n’aboutit : tous ces éléments semblaient n’être que des coïncidences. Entre temps, Tao Hu lui-même semblait avoir été frappé : toute la haute société chinoise parlait de la liaison qui avait été révélée entre lui et la femme d’un général de l’armée, liaison que la femme en question et lui nièrent sans discontinuer. Le scandale fut énorme, et Tao Hu disparut en décembre 1999. Ce fut un nouveau coup dur pour Dong Mei, qui perdait ainsi son plus ancien et plus précieux allié. Malgré tous ces déboires, l’entreprise poursuivit sa croissance pendant une dizaine d’années. Jusqu’à être frappée de plein fouet par la crise des subprimes de 2008 : en effet, moins d’un an auparavant, Dong Mei avait pris la décision de transférer les capitaux de la société aux Etats-Unis où les bénéfices seraient plus importants. Elle n’échappa à la ruine que grâce à l’aide d’amis puissants qu’elle avait en Chine et ce fut la fin de Song Dynamics.

Privée de tout soutient en Russie, il fallu la quitter : elle demanda une autorisation pour pouvoir transporter le corps de Mikhaïl dans un hôpital de Shanghai. On la lui refusa. Elle s’acharna pendant des mois, fit tous les recours possibles et glissa des pots-de-vin à toutes les autorités. Rien ne marcha : maintenant qu’elle n’était plus riche, les gros bonnets russes s’autorisaient enfin à dévoiler ce qu’ils pensaient vraiment d’elle. La mort dans l’âme, elle dut abandonner Mikhaïl à Moscou et s’embarqua pour la Chine.
Quelques mois plus tard, un nouveau riche chinois lui fit une offre de remariage très avantageuse. Techniquement, elle était toujours mariée à Mikhaïl, mais vu son état il serait très facile d’obtenir le divorce. Le contrat lui allouait en outre une rente mensuelle exorbitante. Mais Dong Mei refusa. Malgré tous ces attraits, cette offre lui apparaissait comme une condamnation, et il était inimaginable pour elle de se séparer de Mikhaïl, peu importe le prix que ses ambitions financières aient à payer. Comprenant alors qu’il ne lui restait plus rien en Chine, elle décida de voyager en Europe.

Elle fit un séjour en France. Deux questions majeures se posaient à elle : « Que faire de ma vie à présent que je n’ai plus ni appuis ni argent ? » et « Comment forcer les Russes à me rendre le corps de mon mari ? ». Dans l’espoir de trouver une réponse à la seconde, elle contacta un dénommé Xavier d’Aspremont, âgé de vingt-cinq ans, le mouton noir d’une riche famille française, et spécialisé dans le « contournement » des lois internationales. En parallèle de l’enquête de Xavier sur le cas de Mikhaïl, Dong Mei et lui entamèrent une liaison sans sentiments. Lorsque Xavier lui annonça qu’il ne voyait aucun moyen de récupérer Mikhaïl à part le kidnapping pur et dur, Dong Mei, épuisée par ces mois d’inquiétude et de bataille, craqua et lui raconta le long chemin de mort qui avait parsemé sa vie. Ce fut alors, puisque le moment était apparemment aux confidences, que Xavier lui avoua qu’il était un sorcier, le seul de sa famille, et que c’était grâce à ses pouvoirs qu’il arrivait à remplir ses contrats -du moins, la plupart.

Pour lui, les malheurs de Dong Mei n’étaient pas une coïncidence : c’était quelque chose dont on lui avait parlé, une malédiction. Pour Xavier, Dong Mei avait le mauvais œil, qui faisait d’elle une femme fatale apportant malgré elle la mort à tous ceux qui l’entouraient. Dong Mei fut d’abord sceptique (un sorcier ? de la magie ? une malédiction ? tout ça sous son nez ?) mais Xavier fit des recherches, rassembla des témoignages. L’un d’eux, un texte italien datant de plusieurs siècles, donnait une méthode pour identifier les jettatore, les porteurs du mauvais œil : ils ont tous un étrange cercle d’or qui encadre leur pupille.
Xavier et elle mirent donc fin à leur relation, pour protéger le jeune homme. Avant de la quitter il lui dit cependant une chose : il y avait peut-être moyen de mettre un terme à la malédiction. Ca s'était fait dans le passé. Mais comment, il n'en avait aucune idée. Il allait falloir qu'elle cherche. Alors Dong Mei chercha. L'Italie d'abord, patrie des jettatore. Puis le reste de l'Europe. Elle se retrouva un jour à Glasgow, désespérée, terriblement seule. Elle tourna à un coin de rue et elle était dans le Faubourg, quartier étrange peuplé tout ce que le monde du dehors n'accepte pas.

Malheureusement, les cinq années qu’elle passa là-bas ne lui en apprirent pas plus sur la malédiction dont elle était victime. Elle s’isola de plus en plus, et très vite le bruit couru qu’elle poussait les gens à la mort. C’est Tommie Moogle qui sortit Dong Mei de son ermitage pour lui proposer un marché et lui parla de Sywhaîd. Elle partit aussitôt, n'ayant plus grand chose à voir avec la socialite de sa jeunesse. Si elle était restée plus longtemps, nul doute qu’elle serait devenue l’une des centaines de légendes urbaines qui peuplent le Faubourg.

Caractère : Malgré les tragédies qui l’ont frappée depuis la mort de ses parents, Dong Mei est toujours restée une femme forte. Elle ne se plaint jamais et a tendance à masquer tous ses sentiments négatifs, ce qui l’amène, en présence de quelqu’un qu’elle n’apprécie pas, à arborer une hypocrisie « de salon ». Elle est également très réservée, très digne et parait souvent froide.

Quand elle se décide à dépasser son masque des convenances avec quelqu’un (parce qu’elle se trouve sur un pied d’amitié avec cette personne ou parce que la situation l’exige) une nouvelle facette d’elle se découvre : une femme d’une grande culture, qui aime échanger, et, parce qu’elle a été victime de tellement de malheurs, prête à s’émerveiller au moindre petit signe de bonheur. Quand elle baisse sa garde ou qu’elle est prise de cours, elle peut parfois être très émotive.

Elle possède également un esprit assez acéré, mais, réserve oblige, a tendance à garder ses réflexions pour elle-même.

Physique : La caractéristique principale de Dong Mei est qu’elle fait beaucoup plus jeune que son âge : ça a toujours été le cas, et sa mère était pareille. Les langues de vipère qui osèrent parler dans son dos de chirurgie esthétique sont donc bien loin du compte. La philosophie de Dong Mei veut d’ailleurs qu’elle accepte son corps absolument tel qu’il est. Ce qui n’est, il faut bien le reconnaitre, pas très difficile.

Dong Mei à de longs cheveux noirs et raides et des yeux couleur noisette. Elle est grande et fine, et a été habituée très jeune à se nourrir le plus sainement possible, habitude qui ne l’a jamais quittée. Elle a des pieds minuscules, ce qui la poussait quand elle était riche à se faire faire ses chaussures sur mesure par les plus grands noms. La seule partie de son corps qu’elle n’aime pas vraiment sont ses genoux osseux. On ne la verra que très peu (voire jamais) porter des robes s’arrêtant au-dessus des genoux.

En parlant de style vestimentaire : avant qu'elle quitte la Chine, celui de Dong Mei est un curieux mélange entre les traditions chinoises et russes, sans parler des pièces directement issues des podiums. Maintenan,t c'est un peu différent. Si elle s’habille toujours avec beaucoup d’élégance, ses années passées au Faubourg lui ont donné le goût de l'étrange, de la pièce rare. Si elle devait définir ce qu'elle cherche à atteindre avec ses vêtements, elle dirait "une créature surnaturelle". Et c'est un peu ce qu'elle est.

Daemon : Elle n’en a pas.

Aptitudes : Aucun pouvoir magique, elle est non-sorcière. En ce qui concerne la force physique, c'est simple, elle n'en a pas non plus. Pour compenser, elle possède des qualités d’organisatrice hors du commun : elle gérait sa propre société, après tout. Elle est très douée en maths et elle possède une grande mémoire.

Dans un autre domaine de compétences, elle possède le don de pouvoir marcher toute la journée sur des talons vertigineux sans laisser voir le moindre signe de fatigue (oh, ça fait mal, si. Mais comme tout ce qui fait mal, elle a appris à le cacher).

Et bien sûr, il y a son « aptitude » un peu particulière ; son mauvais œil, pour reprendre les mots de Xavier. Dong Mei porte malheur au gens qui l’entourent. Cependant, et ça elle l’ignore, il ne suffit pas de discuter cinq minutes avec elle pour sceller son destin : la malédiction ne touche que les gens avec qui elle a bâti une relation longue et complexe, comme si quelque chose voulait s’assurer qu’elle finisse par être seule.

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MessageSujet: Re: Song Dong-Mei   Song Dong-Mei Icon_minitimeMer 15 Oct 2014 - 20:41

Merci pour les précisions apportées...

Nous sommes ravies d'accueillir Dong-Mei parmi nous !

Tu connais la marche à suivre.
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