Prénom et Nom : Zeneyp « Zee » Arbuthnott, anciennement Fitzpatrick
Age: 37 ans. (née un 30 janvier)
Origine : Belfast, Irlande du Nord.
Famille : Les parents de Zee ne sont pas vraiment des irlandais typiques. Son père, William Fitzpatrick est un étudiant catholique qui fait ses études à Londres quand il rencontre Saphira Collins, une jeune arabo-anglaise. Ils tombent amoureux, se marient, et vivent leurs premières années de vie de couple d’une façon plutôt heureuse, à Londres. Seulement, quand ils finissent leurs études et qu’ils décident de retourner à Belfast, où Will a un poste d’enseignant qui l’attend, ils découvrent que la vie n’est pas aussi rose qu’ils avaient pu le penser. Dans les années 70, en Irlande du Nord, être un couple irlando-anglais n’est déjà pas évident, surtout si l’irlandais est catholique. Mais être en plus un couple mixte au niveau de la couleur (William est blanc, roux même, alors que sa femme est noire) n’arrange rien. Etrangement, le fait que Saphira soit musulmane est presque un plus, au moins elle n’est pas protestante, elle n’est donc pas tout à fait l’ennemi de tout irlandais catholique qui se respecte.
C’est dans une ambiance assez particulière de conflit entre l’IRA (qui veut que l’Irlande du Nord soit rattachée à la République d’Irlande en gros) et le gouvernement britannique (qui lui veut garder l’Irlande du Nord), que William et Saphira construisent leur famille. Ils ont un petit garçon, Ewan, puis une petite fille, Zeynep, qui voit le jour alors qu’à Derry se passe le Bloody Sunday. C’est Saphira qui a choisi le prénom de la petite, ce qui marquera leur premier désaccord, et l’un des plus profonds, Zee détestant cordialement son prénom depuis toujours.
Elle n’a plus aucun contact avec sa famille et ne le regrette pas, ils se sont perdus il y a longtemps. Sa famille à présent, c’est son mari, John, l’enfant qui grandit dans son ventre, et ceux qu’ils auront après.
Parcours scolaire et/ou professionnel : Grandir en étant un métisse dans les années 70 n’est pas très évident. Ewan et Zeynep doivent se battre pour se faire accepter. Ils habitent dans un quartier catholique, et donc plutôt nationaliste, mais leurs parents ne prennent pas réellement parti dans l’opposition entre ces deux parties de l’Irlande du Nord, ils vivent tranquillement, et réussissent à garder leur famille loin des ennuis.
Ou du moins, des ennuis les plus graves. Parce qu’Ewan et Zeynep, qui n’ont qu’un an d’écart, se retrouvent à devoir se battre très régulièrement à cause des insultes et des moqueries qui fusent. Ils apprennent tous deux à jouer des poings très jeunes, et n’ont que onze et douze ans quand ils décident de s’inscrire dans un cours de boxe. Ils sont tellement entêtés qu’ils arrivent à ce que le coach prenne aussi Zee, lui qui n’a jamais accepté d’enseigner à une petite fille. La gamine s’en prend plein la tronche, on espère la décourager, mais elle se bat de mieux en mieux chaque semaine et a une endurance étonnante. Le coach Collins pense même assez sérieusement à l’entraîner pour en faire une future grande championne. Elle ne fait ça que pour se défendre, et n’a aucune intention de devenir championne de quoi que ce soit, mais elle lui laisse croire le contraire, elle a besoin d’apprendre de toute façon.
C’est Ewan qui s’intéresse le premier à la politique. C’est lui qui découvre quelles injustices ont été perpétrées contre les catholiques (dont ils font partie, leur mère n’est pas une grande croyante, et ils ont tous deux épousé la foi de leur père). Il fouille, réfléchit, et découvre qu’il est pour le rattachement de l’Irlande du Nord à la République d’Irlande. Il entre dans une branche de l’IRA, en cachette, à l’âge de seize ans. Zee n’a que quinze ans, mais elle n’est pas stupide, elle comprend vite où son frère passe le plus clair de son temps. Elle le suit un soir, assiste en cachette à une réunion et tout scintille soudain. Elle est faite pour ça, pour lutter contre l’oppresseur, pour se battre. Elle entre à son tour dans la branche de l’IRA où son frère se trouve. Elle n’est pas la plus jeune, mais elle fait quand même partie des cadets, ce que les gens oublient très vite. Quand cette gamine vous regarde avec ses yeux réfléchis et donne son avis sur un sujet tactique, vous l’écoutez.
Au début, ils sont dans une cellule relativement modérée, pas pacifiste mais pas vraiment violente non plus. Très vite, ils en voient les limites, et changent pour une qui soit un peu plus active. C’est à ce moment là que leurs parents, à qui ils ne cachent par leurs activités (puisqu’ils en sont fiers) n’acceptent plus. Ils ont 16 et 17 ans, et une dispute s’engage. Leur père leur dit que si c’est ce qu’ils veulent être, il refuse qu’ils restent chez lui. Ils se lèvent d’un seul mouvement et quittent l’appartement familial, où Zee ne remettra plus jamais les pieds.
Zee et Ewan s’engagent alors petit à petit dans une zone de plus en plus violente de la guerre nationaliste irlandaise. Ils font même des camps d’entraînement, et acquièrent, en gros, les mêmes compétences que les militaires les mieux formés. Ils sont tous les deux plutôt doués, mais pas vraiment faits pour du travail de troufion, ils réfléchissent trop pour ça. Ils continuent d’ailleurs tous deux leurs études en même temps, du moins jusqu’à ce qu’ils aient tous les deux une licence, lui en biologie, elle en chimie.
Ils tuent des gens, autant le dire tout de suite. Ca n’est pas leur priorité, et quand ils le font c’est seulement parce qu’ils pensent qu’il n’y a pas d’autres solutions. Mais ils sont en guerre, ils tuent, et le font sans réelle culpabilité, puisque c’est quelque chose de normal en temps de guerre, surtout pour une bonne cause, et quand on le fait sans plaisir.
En 1994, alors qu’ils ont 22 et 23 ans, un cessez-le-feu est signé, et Ewan et Zee se retrouvent bien désœuvrés. Evidemment, l’IRA n’est pas démantelée pour autant, et ils font partie de ceux qui pensent que cette paix ne durera pas. Ils s’entrainent, entrainent des gens, et vont aussi aider quelques personnes qui en ont besoin, un peu comme des mercenaires, en attendant que le vent tourne.
Il tourne en 96, le conflit reprend…. Pour finalement s’arrêter en 98, avec le traité du Vendredi Saint. Ewan et Zee, qui pensent que les choses ne sont pas allées assez loin, se sentent trahis. Encore plus quand, petit à petit, tous les gens avec qui ils ont combattu pendant toutes ces années arrêtent le combat. Ewan continue à se battre en Irlande, à participer à des attentats, mais Zee ne trouve pas ça moral, dans le sens où la guerre est officiellement finie et où ils ont eu des choses qu’ils ont acceptées. Surtout, Ewan se met à de moins en moins réfléchir à s’il a d’autres solutions que de tuer des gens, et ça ne plaît pas à sa petite sœur. Un soir, il tue un mec dans une ruelle, simplement parce que l’homme l’a insulté et a insulté le combat. Zee se détache de lui ce soir là, elle ne le reverra jamais. En juin 2000, elle apprendra qu’il a été tué dans une rixe dans un bar, elle en sera peinée, mais refusera de compatir, il a choisi son destin.
Elle-même met un certain temps à choisir le sien. Malgré ses études, malgré ses passions, elle se retrouve à 27 ans, un an après le traité du Vendredi Saint, à ne rien savoir vraiment faire à part se battre, utiliser des armes, créer des explosifs. Elle est une femme d’action, plus encore qu’elle est une femme de croyance. La preuve, elle ne croit plus en Dieu depuis des années, et si la cause de l’Irlande du Nord libérée des Anglais est toujours quelque chose en quoi elle croit, elle ne pense plus que c’est possible, pas après tous ces traités signés. Elle passe encore un an à jouer à la mercenaire locale, sur des petits coups, rien de très intéressant. Un jour, elle apprend que plusieurs de ses anciens camarades de combat se sont « exportés » et sont devenus des mercenaires. Ceux dont elle entend parler sont des gens qui ont encore moins de talents et de formation qu’elle, alors elle se dit qu’elle devrait pouvoir y arriver.
Elle quitte son appartement, le vend en réalité, et disparaît. Elle active ses contacts et se met à vendre ses services. Elle choisit ses contrats, refuse de torturer, du moins pas si c’est obligatoire, ne fait pas du sale boulot, même si elle tue occasionnellement, ça n’est pas sa vision du sale boulot.
En 2004, elle rencontre celui qui sera son mari pendant un de ces contrats. Il est pilote, il est écossais, et il est insupportable. Elle lui casse le nez. A la fin du contrat, ils sont ensemble. Ils se marient relativement vite, et choisissent des contrats où il y a besoin d’un pilote et d’une mercenaire. Cinq ans plus tard, elle tombe enceinte et ils décident de s’installer à Sywhaîd, le village natal de son mari, pour élever l’enfant. Un changement de vie radical, mais Zee le désirait, elle a toujours aimé sa vie, mais elle veut une famille, et elle sait qu’il faut qu’elle sacrifie sa vie « professionnelle » pour ça.
Caractère : Zee est quelqu’un d’assez particulier, n’est pas capable de tuer un humain de sang froid qui veut. Mais elle n’est pas un monstre pour autant. Elle n’a toujours fait que ce en quoi elle croyait, elle est terriblement indépendante, à tous les niveaux, et est très intelligente, capable d’un sang froid sans pareil et de jauger une situation en quelques fractions de seconde. Sang froid et bon instinct, un duo qui la rend terriblement forte dans son domaine.
Elle s’intéresse à des tas de choses et lit beaucoup, quand elle en a le temps (ce qui dépend des périodes). Elle aime l’art, la musique, la littérature… C’est quelqu’un de beaucoup plus ouvert et sensible qu’on pourrait le croire à la vue de ses choix de vie. Mais ça reste avant tout une guerrière, quelqu’un habitué à prendre des décisions, qu’elles soient faciles à prendre ou non, et à agir rapidement.
Elle aime son mari, et même si elle n’est pas du genre à montrer particulièrement cet amour aux inconnus (elle est passionnée, mais principalement en privé, même s’il lui arrive de montrer son affection pour son mari par de petits gestes, des regards ou même des paroles). John est une des rares personnes à ne pas être effrayé par elle, et il est aussi l’un des seuls à lui tenir tête. Même si leur couple repose sur beaucoup d’amour et de désir, il arrive qu’ils se disputent assez régulièrement, ils sont très différents et ces différences leur ont posé des problèmes de différents degrés d’importance. Cependant, jusqu’à présent, ils ont toujours réussi à surpasser ça, principalement parce qu’ils s’aiment et font tous les deux des efforts et, surtout, sont tous les deux assez intelligents pour ne pratiquement jamais couper la communication entre eux.
Elle a beaucoup d’humour mais… très à l’intérieur disons. Il lui arrive de faire quelques réflexions humoristiques, toujours drôles, mais en général elle laisse le rôle du comique à son mari. Si on la connaît bien, on peut voir par certains légers haussements de sourcils ou un très très petit étirement des lèvres, quand elle trouve les blagues de son époux drôles. Mais en général, elle se contente de rester stoïque, et de laisser les vannes passer, de toute façon, il n’y a rien d’autre à faire avec John.
Au niveau de sa relation aux autres, c’est assez particulier. Elle peut être plutôt discrète, en retrait, quand c’est ce dont elle a besoin. Elle peut aussi être plutôt sociable, même si elle n’est pas la personne la plus bavarde au monde avec les gens qu’elle ne connaît pas, et elle peut aussi agir comme une vraie garce, quand besoin est. Bref, disons qu’elle agit selon le contexte, mais n’est en tout cas pas la plus sociable des deux personnes qui forment son couple, en général, on apprécie rapidement John, et elle… et bien… elle fait un peu froid dans le dos.
Physique : Grande (1m78), sportive (voire musclée, heureusement qu’elle a une silhouette qui le supporte bien, parce qu’elle aurait pu faire massive si ça n’avait pas été le cas), Zee est une femme magnifique. Sa peau est d’un marron très chaud, et son teint est bien uni. Elle a les traits d’une métisse, plus fins que les traits africains, mais avec quelques particularités : des lèvres très pulpeuses, voire un peu trop (si elle évite de mettre du rouge à lèvres en général il y a une raison), et des yeux légèrement en amandes. Elle a de beaux cheveux qui ne sont pas aussi crépus que la plupart des cheveux de noirs, et qui sont bouclés, en général tenus par une barrette en une demi-queue lâche qui lui fait une sorte de couronne de cheveux bouclés autour de la tête. Il lui arrive aussi de les lisser, quand elle en a envie, mais c’est rare, d’autant plus que son mari la préfère avec ses boucles, et a tendance à ne pas la lâcher quand elle les a lisses.
Elle porte des vêtements qui sont principalement pratiques, même si elle évite pour autant de s’habiller en sac à patates. En général, elle porte pas mal de cuir et de daim, et des couleurs chaudes. Elle ne porte que très rarement des jupes ou des robes, mais quand elle le fait, c’est toujours à son avantage, elle a quelques magnifiques tenues dans sa penderie (souvent offertes par son mari, qui a tendance à facilement fantasmer sur comment sa femme aurait l’air dans cette tenue qu’il voit en vitrine, il est rare qu’il se trompe sur le résultat). Elle aime d’ailleurs la lingerie fine, même s’il n’y a que son mari pour en profiter. Elle porte en général des bottes de marche et a des armes cachées un peu partout, au cas où. A part son alliance (un simple anneau en or, plutôt discret), elle porte peu de bijoux, à part un lien en cuir qu’elle enroule plusieurs fois autour de son cou avant de le laisser tomber dans son décolleté, et des bracelets de force en cuir sur son poignet droit.
Elle se maquille très peu, ne le fait en fait que quand elle y est obligée. Elle se tient en général très droite et semble assez économe dans ses mouvements. Elle a pratiqué des tas de sports (et continue à s’entraîner beaucoup) qui apprennent à gérer ses mouvements, quand elle bouge, c’est qu’elle le doit, sans mouvement de trop. Ca lui donne un air plus menaçant, de quelqu’un qui contrôle tout, jusqu’à son propre corps. Le fait qu’elle sourie rarement (du moins quand elle n’est pas seule avec son mari), et que son regard a tendance à toujours donner l’impression qu’elle a une distance froide avec ce qui se passe, et qu’elle comprend tout ce qui se passe, font d’elle une sorte de légende dans le monde des mercenaires. Ses clients ont tendance à ne l’appeler que pour les cas désespérés, ils ont un peu trop peur d’elle pour chercher sa compagnie, même son clown de mari n’arrive pas à la rendre moins effrayante à leur yeux. Evidemment, c’est une grande professionnelle, elle se débrouille bien, et remplira le contrat, et on l’engage en général quand on se dit que ça risque de mal tourner, elle n’est jamais meilleure qu’en pleine catastrophe.
Daemon : Aucun, elle est non-sorcière.
Aptitudes magiques : Aucune, elle ne fait pas de magie et ça ne l’intéresse pas vraiment, sauf peut-être les potions, qui pourraient l’intéresser, c’est une chimiste de formation après tout.
Avatar : Gina Torres, baby !
Sujet: Zeneyp Arbuthnott-Fitzpatrick 
Sam 12 Déc 2009 - 22:56